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Tutoriel #08

Comment détecter les arnaques web et les faux experts du digital ?

Le web regorge de “spécialistes” autoproclamés. Voici une méthode simple et ultra‑rapide pour tester la crédibilité d’un site web et démasquer les charlatans du digital en 30 secondes.

Attention aux charlatans du web

Thématique

Audit web / Culture numérique

Public concerné

Entrepreneurs, dirigeants, recruteurs, curieux du digital

Durée de lecture

≈ 5 minutes

Outils cités

Google PageSpeed Insights, GTmetrix, WebPageTest, Lighthouse

Domaine G360

IT & Web

1. Pourquoi tester un “expert digital” ?

Beaucoup se déclarent “consultants web” ou “experts SEO”, mais leurs propres sites trahissent souvent leur incompétence technique. Avant de faire confiance à un prestataire, testez la base : la qualité technique de son site.

2. L’outil magique : Google PageSpeed Insights

L’outil gratuit de Google analyse un site web selon quatre piliers : Performances, Accessibilité, Bonnes pratiques et SEO. Un professionnel reconnu doit présenter des notes solides dans chaque catégorie.

👉 Accédez à Google PageSpeed Insights, entrez l’URL du site en question, et cliquez sur Analyser. En quelques secondes, l’outil vous donne deux rapports : mobile et desktop.

Lecture rapide des résultats

  1. Performances : temps de chargement, vitesse perçue, interactivité. Plus le score est haut, plus le site est fluide.
  2. Accessibilité : prise en compte des utilisateurs en situation de handicap, contrastes, balises ARIA, etc.
  3. Bonnes pratiques : respect des standards web, sécurité, compatibilité navigateur.
  4. SEO : indexation basique, balises, métadonnées. C’est un premier indicateur, pas une stratégie de référencement.

Rappel : Un score parfait n’est pas un gage de perfection, mais un site en-dessous de 70 / 100 sur mobile n’inspire pas confiance pour un “expert web”.

3. Autres outils pour confirmer votre analyse

4. Choisir la bonne technologie

Les meilleures performances ne dépendent pas seulement du développeur mais aussi du choix de la technologie. Mon approche : code simplifié (HTML / CSS / JS minimaliste), images optimisées, et gouvernance technique rigoureuse.

Les CMS Headless (où le back‑end est découplé du front‑end) offrent davantage de souplesse et de rapidité pour certains projets. Les CMS “classiques” comme WordPress, Joomla ou Typo3 restent pertinents s’ils sont bien configurés et entretenus.

5. En conclusion

En 30 secondes, PageSpeed Insights vous permet de jauger le sérieux d’un “expert digital”. Cherchez des scores équilibrés, une base technique propre, et surtout un discours cohérent entre paroles et réalisations.

Ceux qui parlent moins font souvent mieux. 😉

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